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Parco Naturale del Gran Bosco di Salbertrand

 

L'Espace protégé

Carte d'identité

  • Surface du terrain : 3'774.74 ha
  • Région : Piemonte
  • Province : Torino
  • Communes : Chiomonte, Exilles, Oulx, Pragelato, Salbertrand, Sauze d'Oulx, Usseaux
  • Loi d'institution : L.R. n.51 20/05/1980 - L.R. n.19/2009 e s.m.i.
  • Liste officielle EP : EUAP0208

C.F. 96003360011

1 janvier 2012: institution du nouveau Organisme de gestion des Aree Protette delle Alpi Cozie

Règlement pour la jouissance : Loi régionale n.16 du 22.04.1991 "Norme per l'utilizzo e la fruizione del Parco naturale del Gran Bosco di Salbertrand" (en italien - PDF - 84Kb)     

EMAS                                     
Politique Environnementale du Parc (en italien - PDF - 23Kb)

Agenda 21 Locale

Relation sur l'état de l'environnement (en italien - PDF - 8,5Mb)
Règlement du Forum (en italien - PDF - 187Kb)
Questionnaire informatif de Agenda 21 Locale : à remplir et envoyer par e-mail ou fax
Questionnaire informatif de Agenda 21 Locale en ligne
Procès-verbal de la première assemblée plénière (23 avril 2010 - en italien)
Procès-verbal de la deuxième assemblée plénière (2 septembre 2010 - en italien)

 

 

L'Espace Protégé

Le Parc s'étend à droite de la Val di Susa (Alpes Cottiennes septentrionales), dans un territoire compris entre 1 000 et 2 600 mètres d'altitude.
Il a été créé principalement pour protéger la grande valeur naturelle du Gran Bosco : 700 hectares de forêt mixte de sapin blanc et d'épicéa commun, une présence unique dans le panorama de la végétation piémontaise. Les bois ont une grande valeur biologique et comprennent tous les conifères les plus importants du milieu alpin, dans un état qualitatif remarquable. En raison des caractéristiques qualitatives hors du commun, une partie du territoire a été inscrite dans le Libro Nazionale dei Boschi da Seme relativement à trois espèces : Abies alba, Picca excelsa et Pinus cembra.
L'intérêt principal du territoire était autrefois d'ordre économique : ses sapinières fournissaient déjà au XVIII siècle le bois nécessaire aux grands travaux de génie civil et militaire tels que l'Arsenal de Turin, la Basilique de Superga et le Château de la Venaria Reale.
A présent, la particularité de cette forêt réside dans la forte présence de l'épicéa commun, qui est normalement rare dans les Alpes Occidentales à cause de la sécheresse estivale du climat continental : sa diffusion au sein du Gran Bosco est probablement due à la présence d'un microclimat particulier, caractérisé par une stagnation de l'humidité atmosphérique, associée à l'existence d'un écotype résistant à la sécheresse estivale. C'est pour cette raison, et pour l'état notable des plantes, que ces peuplements ont été insérés dans le Libro Nazionale dei Boschi da Seme et qu'ils fournissent le matériel à utiliser pour les reboisements dans le reste des Alpes.

Photo par L'Espace ProtégéPhoto par L'Espace Protégé
 

La Faune

La grande variété de milieux et d'espèces floristiques qui caractérise le Parc forme un habitat idéal pour une faune aussi riche. L'avifaune compte à peu près 80 espèces nicheuses, dont nombreuses sont typiques de la faune alpine. On trouve ainsi nombreux rapaces, tels que l'Autour des palombes, l'Epervier, la Buse variable et le Faucon crécerelle, ainsi qu'un couple d'Aigles Royaux qui nichent régulièrement. Parmi les rapaces nocturnes, au delà de la Chouette hulotte aux altitudes moins élevées, on trouve le Hibou grand-duc et, dans les sapinières, la Chouette de Tengmalm, qui niche dans les cavités creusées par le Pic noir, le plus grand picidé européen.
Deux Tétraonidés nichent dans le Parc : il s'agit du Lagopède des Alpes et du Tétras lyre qui, comme la Bartavelle, sont le symbole de l'avifaune alpine. Il faut aussi signaler la présence du Cassenoix moucheté, associé sur les Alpes à la présence du pin cembro, qui produit les pignons dont il se nourrit.
Parmi les mammifères il faut mentionner les lièvres (commun et alpin), les écureuils, les marmottes et d'autres petits rongeurs, le renard et les mustélidés (hermine, belette, martre, fouine et blaireau).
Quatre ongulés sont aussi présents dans le Parc : le Chamois, qui a toujours vécu dans cette zone, le Sanglier, dont la composante génétique originaire a désormais disparu à cause des hybridations et des croisements, le Cerf et le Chevreuil, qui ont été introduits au début des années '60 par l'Amministrazione Provinciale della Caccia et qui, grâce à l'absence de prédateurs naturels, ont connu une véritable explosion démographique, nuisant gravement aux forêts de la haute Valle di Susa.
Plusieurs programmes de rééquilibre faunistique (abattages sélectifs et captures visant au repeuplement d'autres territoires) ont été introduits pour essayer de rétablir l'équilibre entre la présence animale et forestière. Une aide précieuse dans ce sens pourrait venir de la réapparition du loup, dont la présence, vérifiée et ininterrompue depuis 1997, fait l'objet de tutelle et de nombreuses études.

Photo par La FaunePhoto par La Faune
 

La Flore

L'énorme variété des milieux du Parc favorise la présence de plus de 600 espèces végétales, y compris toutes les espèces forestières les plus importantes du Piémont.
A proximité des prés des fonds des vallées on trouve plusieurs latifoliés, tels que le frêne, le bouleau, l'érable et l'aulne, ainsi que de petits peuplements d'hêtres et d'ifs.
Au fur et à mesure que l'on monte, on entre dans le royaume des conifères. Dans les zones les plus arides et ensoleillées, et notamment sur les sols particulièrement superficiels et rocheux, on rencontre le pin sylvestre, parfois couvert de gros buissons de gui. Le sapin blanc et l'épicéa commun dominent entre 1 300 et 1 800 mètres et s'étendent jusqu'à la limite orientale du Parc. Vers la lisière supérieure de la sapinière on trouve une bande de transition où apparaissent le mélèze et le pin cembro, qui dominent au dessus des 2 000 mètres. Des peuplements purs de pin cembro sont aussi présents, ce qui est très rare dans les Alpes Occidentales, et forment la merveilleuse forêt du Piccolo Bosco.
Il faut aussi remarquer la présence de deux espèces herbacées rares : la Corthusa Matthioli, une primulacée avec peu de stations dans le versant sud des Alpes, et la Menyanthes Trifoliata, typique des zones à l'eau stagnante, qui était jadis très répandue dans les rizières du Piémont mais qui a presque disparu aujourd'hui. L'intérêt de sa présence dans le Parc réside dans l'exceptionnalité de l'altitude à laquelle on la rencontre (2 350 mètres environ).

Photo par La Flore
 

Règlement pour la jouissance

Afin d'assurer le respect de l'environnement et de favoriser un tourisme de qualité, le Parco del Gran Bosco di Salbertrand s'est doué en 1991 d'un Règlement pour la jouissance, une véritable loi qui réglemente les modalités d'utilisation et de jouissance de l'espace protégé par les visiteurs, protégeant la forêt, ses habitants (animaux, fleurs, arbres... et hommes !) et les équilibres délicats qui les lient entre eux.
A l'intérieur du Parc il est interdit d'abandonner des déchets, allumer des feux (barbecues et réchauds de camping peuvent être utilisés dans les aires spécialement aménagées), recueillir fleurs et fruits du sous-bois, déranger ou tuer volontairement amphibiens, mollusques et insectes. Il s'agit évidemment de normes de bonne éducation qui devraient être respectées partout, même hors des espaces protégés.
Les chiens doivent obligatoirement être tenus en laisse et ne peuvent pas sortir des aires aménagées et signalées par le Parc (pour tous ceux qui aiment se promener en compagnie de leurs chiens, la route qui part de Monfol et conduit aux Grange Seu peut être utilisée à cet effet). Du 15 mai au 30 novembre, sauf autorisation spécifique du Directeur et sous la surveillance du personnel compétent, il est interdit de faire des "safari photographiques", afin de sauvegarder la tranquillité des animaux sauvages dans une période délicate comme celle de la reproduction et des naissances.
Il n'est pas nécessaire de s'enfoncer dans le bois, hors des sentiers, pour jouir de la montagne et des agréables rencontres qu'elle peut réserver. Le règlement à ce propos est très sévère : il est interdit de sortir des sentiers balisés. Les chemins carrossables situés à l'intérieur de l'espace protégé sont fermés à la circulation motorisée, mais l'Ente Parco peut accorder des autorisations journalières ou périodiques en cas de nécessités motivées et démontrées. Il est consenti de circuler librement en vélo sur les chemins carrossables et les parcours signalés par le Parc. Les groupes organisés qui souhaitent entrer dans le Parc à cheval ou en vélo doivent être autorisés par la Direction du Parc. En hiver, l'utilisation de skis de tout type est consentie dans les tracés qui correspondent aux routes intérieures, tandis qu'il est interdit de faire du hors-piste.
Les groupes et les écoles peuvent accéder dans le Parc en nombre limité et après autorisation du Directeur ou accompagnés par le personnel du Parc… un bon système pour assurer la tranquillité des hommes et des animaux, et pour apprendre à découvrir la montagne et ses secrets grâce aux guides. Il est interdit de faire du camping dans tout le territoire du Parc, y compris les aires équipées, mais on peut loger auprès du refuge Daniele Arlaud, de propriété du Parc, situé au cœur de l'espace protégé, près de Montagne Seu.

  • Règlement pour la jouissance :  Loi régionale n.16 du 22.04.1991 "Norme per l'utilizzo e la fruizione del Parco naturale del Gran Bosco di Salbertrand" (en italien - PDF - 84Kb)
Photo par Règlement pour la jouissance
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