Parmi les mammifères, l'espèce la plus représentative est sans aucun doute le cerf qui depuis quelques décennies repeuple ces montagnes. Un autre ongulé plutôt commun est le sanglier, qui laisse quasi partout d'inimitables traces de son passage : retournements du sol (« boutis »), sentiers (« coulées ») et bains de boue (« souilles »). Le chevreuil, plus rare et exclusif, est surtout lié à la broussaille et aux denses taillis où il broute des bourgeons et de tendres feuillages.
Plus de la moitié du territoire du parc se trouve au-dessus des 700 mètres d'altitude, et les forêts recouvrent 80% du territoire. Les hêtraies couvrent 34% de la superficie boisée.
On peut lire l'ossature géologique des montagnes du parc en observant, de l'un des balcons panoramiques offerts par les sommets les plus élevés, l'orographie et le paysage. Des paysages morphologiques bien définis marquent en effet le passage entre les bandes de roches de nature différente, auxquels correspondent des mutations de la configuration générale du paysage.
La caractéristique singulière du parc est la présence des deux bassins artificiels Suviana et Brasimone. Le premier, ayant une capacité de 46 millions de mètres cubes, fut construit entre 1928 et 1932 selon le projet des ingénieurs Francesco Pelagatti et Luigi Mirone ; le deuxième, d'une capacité de 6,6 millions de mètres cubes, fut construit par l'ingénieur Angelo Omodeo.